page suivante »
136 En faisant partir la mine pour enlever les fondations du cloaque, on aperçut une noix noyée dans le mortier, et dont les coquilles étaient aussi fraîches que si elle avait été cueillie depuis peu de temps; et, en outre, une branche d'o- sier avec son écorce, d'une conservation telle, qu'au dire du propriétaire de cet établissement qui a eu l'obligeance de me communiquer ces détails, on eût pu croire que cette branche venait d'être coupée. On voit, par cet exemple et par beau- coup d'autres, que la chaux préserverait éternellement le bois de la pourriture, et l'on pourrait peut-être utiliser cette pro- priété pour les bois que l'on emploie dans les caves et dans d'autres endroits humides, où quelques couches de lait de chaux, appliquées à propos sur celte substance végétale, vaudraient peut-être beaucoup mieux dans ce cas que la peinture à l'huile.