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DE LA PENTE QUE DEL0RME DONNE A L'AQUEDUC, ET DE LA
          QUANTITÉ D'EAU QU'IL POUVAIT FOURNIR.

    « La pente était d'un pied pour 100 toises, comme je l'ai
 reconnu dans deux distances de l'aqueduc de Soucieu ; cette
 pente trop forte que l'on avait donné à l'aqueduc, demandait
 325 pieds d'élévation à la petite varizelle sur Fourvière, elle
passage des trois vallons par siphons, exigeait encore 35 pieds,
ensemble 360 pieds pour toute l'élévation. »
    Je ne sais quel degré de confiance mérite cette évaluation,
mais elle me paraît exagérée, et j'y ajoute d'autant moins
 foi que cet archéologue nous dit que le vallon du Garon a
200 pieds environ de profondeur, lorsque je lui en ai trouvé
plus de 330, et que le vallon de Beaunan, a environ 300 p.,
 tandis qu'il en a plus de 450.
    J'ai fait le nivellement de plusieurs lieux ; mais, malheu-
reusement pas de tout l'ensemble de l'aqueduc, et je n'ai pu
me servir que du niveau d'eau qui, pour de grandes distan-
ces , n'a pas Texalitude des niveaux à bulle d'air et à lu-
nettes.
    Dans la commune de Chaponost . du réservoir de fuite du
siphon du Garon, au réservoir de chasse de Beaunan, pour une
longueur d'environ 4,250 mètres, mesurée sur le plan cadas
Irai, j'ai eu 3 met. 28 centim. de pente, de l'un à l'autre de
ces réservoirs, ou0,m. 0773 par cent mètres, moins d'un demi
pied pour cent toises, mais je n'en déduirai aucun système
pour connaître la pente générale de l'aqueduc, dont je n'ai pas
la longueur exacte : je puis seulement dire que la pente n'es
pas toujours bien uniforme dans toutes ses parties.
   Nous ne savons, sur l'art du nivellement chez les lîo-
mains, que le peu que nous en a transmis Vitruve, et les des-
sins qui donnaient les figures des instruments à niveau, ont