Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
 îetirs ne sont pas situés h proximité des voies naturelles de
communication, il faudra les doter à grands frais de cet
 indispensable avantage pour pouvoir en tirer parti. De là,
possibilité raisonnablement admissible d'un épuisement 'des
mines de houille, ou tout au moins d'une augmentation tou-
jours progressive du prix de ce combustible de plus en plus
recherché ; double éventualité dont les conséquences seraient
 extrêmement nuisibles aux industries, et à la masse des con-
sommateurs.
    LadécouvertedeM. Andraud, semble capable de rassurer les
esprits contre la crainte de réalisations aussi céfavorables. Par
elle, les inconvénients redoutés disparaîtraient, elle complé-
terait les bienfaits commencés ou indiqués seulement par la
vapeur.
    On comprend, en effet, que l'air pouvant être comprimé
et mis en reserve pour être employé à volonté, il pourrait
s'établir à proximité des centres industriels, et pour créer ce
moteur, des usines qui, recevant leur action des chutes
d'eaux, ou des vents, économiseraient les frais de production
delà force, et pourraient vendre leur produit générateur à
très bas prix. Cette heureuse innovation dispenserait donc
un grand nombre d'industries de s'occuper du soin de créer
à grands frais le moteur qui constitue le principe vital de
leur marche. Elles épargneraient la dépense primitive, l'en-
tretien et l'alimentation de ces machines à vapeur aujour-
d'hui si coûteuses. Il y aurait ainsi économie de frais de pro-
duction, diminution du prix de certaines choses, et par
inévitable conséquence, développement de quelques con-
sommations et augmentation des occasions de travail, c'est-
à-dire accroissement de bien-être pour tous.

                               IV.

  Dans le sommaire exposé de la théorie et des applications
possibles de sa découverte. M. Àndraud indique le mode et