page suivante »
28 «i'Àlbïgny, jusqu'à Couzon. Les habitants le désignent sous le nom de Sarrazinière ou canal des Sarrasins (1). A Couzon, l'aqueduc coupe lechemin, dit à Rouchon, et recueil- lait là , une seconde source apparente. C'est dans cet endroit que j'ai pu le plus facilement en voir la forme, et en pren- dre les dimensions, parce que ce chemin qui mène à des carrières, l'a coupé. (Planche II fig. I. ) Le conduit a, de lar- geur entre les deux couches de ciment, 49 centimètres sur une hauteur à très peu de choses prés égale, jusqu'à la nais- sance de la couverture composée de deux rangs de pierres plates posées en encorbellement, et d'une troisième assise couvrant le tout ; ces trois assises sont posées sur leurs lits, sans mortier. La hauteur totale du radier au-dessous du pla- fond, est de 77 centimètres; une couche de ciment de 25 millimètres, formée de chaux et de tuileau concassé de la grosseur d'un pois, recouverte elle-même d'une deuxième cauche de ciment de peu d'épaisseur faite avec du tuileau pulvérisé, pour que les surfaces fussent bien lisses, com- mençait à recouvrir la partie supérieure du mur sur laquelle portait la couverture, en s'arrondissant aux angles, et tapissait toutes les parois (2). (À. fig. l ra ) La couche du radier, a le double d'épaisseur, et deux bourrelets, du même ciment, en quart de cercle, garantissent les angles. Une épaisseur de béton de 25 centimètres supporte le ciment du radier. Les deux murs latéreaux et le massif qui les porte ont 50 centi- mètres d'épaisseur et sont construits en petits matériaux (1) Toutes les lignes d'aqueducs qui sont dans les environs de Lyon ne sont connues des habitants que sous le nom de Sarrazinières, ou canal des Sarrazins. I! est bien étonnant que l'on attribue à présent la construction de «es beaux monuments à ceux précisément qui les ont détruits. (2) On prenait cette précaution, afin que lorsqu'on nettoyait ou réparait le canal, en enlevant les plafonds de la couverture, ou en les replaçant, le ci- ment ne fut pas écorné.