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«i'Àlbïgny, jusqu'à Couzon. Les habitants le désignent sous
 le nom de Sarrazinière ou canal des Sarrasins (1). A
Couzon, l'aqueduc coupe lechemin, dit àRouchon, et recueil-
 lait là, une seconde source apparente. C'est dans cet endroit
que j'ai pu le plus facilement en voir la forme, et en pren-
dre les dimensions, parce que ce chemin qui mène à des
carrières, l'a coupé. (Planche II fig. I. ) Le conduit a, de lar-
geur entre les deux couches de ciment, 49 centimètres sur
une hauteur à très peu de choses prés égale, jusqu'à la nais-
sance de la couverture composée de deux rangs de pierres
plates posées en encorbellement, et d'une troisième assise
couvrant le tout ; ces trois assises sont posées sur leurs lits,
sans mortier. La hauteur totale du radier au-dessous du pla-
fond, est de 77 centimètres; une couche de ciment de
25 millimètres, formée de chaux et de tuileau concassé de la
grosseur d'un pois, recouverte elle-même d'une deuxième
cauche de ciment de peu d'épaisseur faite avec du tuileau
pulvérisé, pour que les surfaces fussent bien lisses, com-
mençait à recouvrir la partie supérieure du mur sur laquelle
portait la couverture, en s'arrondissant aux angles, et tapissait
toutes les parois (2). (À. fig. l ra ) La couche du radier, a le
double d'épaisseur, et deux bourrelets, du même ciment, en
quart de cercle, garantissent les angles. Une épaisseur de
béton de 25 centimètres supporte le ciment du radier. Les
deux murs latéreaux et le massif qui les porte ont 50 centi-
mètres d'épaisseur et sont construits en petits matériaux

   (1) Toutes les lignes d'aqueducs qui sont dans les environs de Lyon ne
sont connues des habitants que sous le nom de Sarrazinières, ou canal des
Sarrazins. I! est bien étonnant que l'on attribue à présent la construction de
«es beaux monuments à ceux précisément qui les ont détruits.
  (2) On prenait cette précaution, afin que lorsqu'on nettoyait ou réparait le
canal, en enlevant les plafonds de la couverture, ou en les replaçant, le ci-
ment ne fut pas écorné.