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ïl serait à désirer qu'on pût trouver quelque monument
pour constater l'enchaînement de ces faits ; il ne nous resle
plus que le témoignage de Soleysel. Ce qu'il y a de positif,
c'est que, dès le commencement du VIe siècle, celte contrée,
du joug des Romains, avait passé sous celui des Bourguignons
Vandales, dont le souverain, Gondebaut, au rapport de Sidoine-
Appollinaire, résidait à Lyon, et dola le pays d'une institution
remarquable, dite la loi Gombette; puis, la contrée passa sous
la puissance des fils de Clovis.
Le Forez devint alors une parlie distincte du Lyonnais et
prit son nom de Feurs, sa capitale ; le plus ancien titre qui en
fasse mention est la légende de saint Porçaire, rapportée par
De La Murev, et qui est de 735, époque où, suivant Belleforest,
les Sarrazins envahirent celle contrée.
Après Charlemagne, la nation, composée de peuples de dif-
férentes origines, mal unis par une législation élrangère, Ã
peine retenus par la doctrine chrétienne que la plupart ne
comprenait pas, se divisa en différents parlis. Les seigneurs
architecture démontre le style du XI ou XII me siècle au moins. Les auteurs
auraient pu, ce me semble, indiquer la source de leurs renseignements
et substituer ou ajouter le mot dirutum à celui de profanatum, pour expliquer
que l'église avait été profanée et détruite par les Sarrazins, puis reconstruite
par Artaud ; ce qui rendrait le fait historique plus vraisemblable. M. Auguste
Sernard a donc eu quelque raison de critiquer cette inscription ;
». o. M.
ANNO SAI.VTIS BXXXXIH CHILBEBEB.TO C.EPVTM
A DACOBEETO ANSO BCXXX PERFECTVM
A SARACEMS PROFANATVJI
AB ARTAI.DO PP.ISiO FOREZII COMITE RESTAVRATVM
A BAROSiO ( BES ABRETS ) TVRRl BIBVTA DILAPIDATVM
OMMVM ZELO EErARATVM
A FABR1S FERRAB.I1S OCCVPATVM
MOX VEKO BEO RESTITVTVM
«•ER ANTIQVVM iLLVD PROTO MARTÃRIS TEMPLVJi
MOMEN BEDlï VRBI.