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S60 les rapports relatifs de l'abaissement des prix, à mesure que cet abaissement devient plus considérable. Il s'établit de la sorte une espèce de compensation pour l'ouvrier entre le tra- vail supprimé par la substitution de l'action des machines à celle de l'homme, et le travail nouveau créé par l'accroisse- ment de la consommation. Ces assertions sont incontestables; voici> d'ailleurs, quelques documents pour leur servir de preuve. PRIX DE DIFFÉRENTS ARTICLES DE QUINCAILLERIE, A BIRMINGHAM, DE 1812 A 1832. ESDUCTIOU DÉSIGNATION DES OBJETS. 1812 1852 SUR LE PRIX DE1812. fr. fr. Alênes en acier, en paquets. 4 06 1 15 71 p r „/ a Chandeliers de fer simples. 4 SO 2 60 41 » Etrilles à 6 divisions, la douzaine. 4 70 1 15 75 » Pelles et pincettes n " l . 1 60 75 53 » Platines ordinaires de fusil, chacune. 8 32 2 22 75 » Serrures en cuivre. 18 55 2 90 85 » Cuillères en fer étamé, le paquet. 26 10 8 10 69 » Clous à souliers. 5 80 2 32 60 » Chaînes pour trait, le quintal anglais. 54 28 17 40 68 » Oa dira peut-être que la diminution, qui résulte de ce ta- bleau dont le chiffre moyen est de 65 p . % n'est pas toute due à la réduction du coût de main-d'œuvre produite par l'introduc- tion des machines, le prix des métaux et surtout celui des fers, ayant éprouvé une baisse considérable pendant cette même période d'années. Celte objection serait sans valeur réelle car celte baisse a été le résultat aussi de perfectionnements intro- duits dans les procédés d'extraction et de manipulation des mi- nerais ; et, en résumé., quelle que soit la complication des élé- ments qui ont produit la diminution que le tableau présente, son chiffre n'en est pas moins l'exacte expression de l'avan- tage obtenu par le consommateur. Examinons maintenant si, conformément au principe énon<