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qui les rejette ou les adopte, les améliorations qu'ils croiront
utiles. Ils ne peuvent exiger plus ; on ne peut sans injustice
leur accorder moins.
   3° Les nouveaux statuts proposés par l'Académie ne peu-
vent être considérés comme une amélioration, mais plutôt
comme la création d'une institution en remplacement de la
première, ce qui ne serait pas admissible. Dans tous les
cas, les changements présentés ne sauraient être adoptés,
dans l'intérêt même de l'Institution, ni par le Conseil muni-
cipal, au droit duquel il porterait atteinte, ni par le gouver-
nement, juge suprême dans le débat.
   Nous faisons des vœux bien sincères pour que les préten-
tions de l'Académie soient repoussées, et qu'on laisse l'école
La Martinière suivre l'heureuse impulsion donnée par les sa-
vants professeurs qui la dirigent et qui l'ont placée au rang
des premières institutions de ce genre.
   En finissant, nous nous empressons de payer notre tribut
d'éloges aux Mémoires de MM. Montmartin et Tabareau. Au
milieu des nombreux écrits qui ont été publiés de part et
d'autre au sujet de l'école La Martinière , il n'en est pas où
les faits soient exposés avec plus de clarté et de précision et
où la discussion soit établie avec plus de méthode ; les hautes
considérations sur lesquelles ils s'appuient dénotent des hom-
mes dignes de la mission qui leur a été confiée à La Marti-
nière. Nous renvoyons donc nos lecteurs à ces deux opus-
cules, persuadés qu'ils les liront avec autant de plaisir que
d'intérêt.
                                                 C. B.