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et qui donne une idée parfaitement juste de ce que fut
Aimé De Loy.
                               V. DE LA PRADE.

DE LA NÉCESSITÉ ET DES MOYENS DE RENDRE LA SAONE NAVIGABLE
  POUR LES BATEAUX A VAPEURS DANS LA TRAVERSÉE DE LYON.—
  Imp. de BAIAT, à la Guillotière, 1839.
DU CHOIX A FAIRE ENTRE LES MOYENS PROPOSÉS POUR AMÉLIORER
  LA NAVIGATION DANS LA TRAVERSÉE DE LYON. — Imp. de BAIAT, à
  la Guillolière.—1840.

    Ces deux brochures ont été successivement publiées par
M. A. Hodieu, Nous devons savoir gré à Fauteur de s'être
obstinément attaché à une question aussi importante pour
notre cité. Il est, eu effet, d'une gi'ande utilité pour le com-
merce du transit que les paquebots à vapeur du Rhône
et de la Saône communiquent entre eux afin que les mar-
chandises puissent passer des uns aux autres par un sim-
ple transbordement au lieu d'être transportées à grands
 frais au moyen de voitures et de charrettes qui encombrent
nos rues. Mais pour obtenir ce résultat, il y a plus d'un
obstacle à surmonter. Les ponts principaux sur la Saône:
celui de la Mulatière, par sa construction oblique, ceux
de Chalons et de Tilsit, par le peu d'élévation de leurs
arches, gênent ou barrent la passage et présentent des
difficultés et des dangers. 2° La Saône sur quelque points
n'offre pas une profondeur suffisante, et, à de certaines épo-
ques de l'année, il y manque la quantité d'eau nécessaire
pour la navigation.
    Pour vaincre ces obstacles plusieurs moyens sont propo-
sés. S'agit-il de choisir ? Malheureusement on n'en est pas
encore là, aussi ne cherchons-nous pas à nous pronon-
cer sur une question qui n'est pas encore éclaircie et
qui demande des études et des connaissances spéciales.
Nous aimons à penser que le gouvernement, frappé de
la nécessité de s'occuper d'une amélioration si pressante
et d'une utilité si incontestée, prendra en considération les
observations qui lui sont adressées. Et pour entrer dans
l'examen du système développé par M. Hodieu, nous at-
tendrons que le gouvernement ait ordonné aux hommes
de l'art qu'il a sous sa direction des études sérieuses et
réfléchies. Jusques là il nous suffit de constater une ré-