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246 et qui donne une idée parfaitement juste de ce que fut Aimé De Loy. V. DE LA PRADE. DE LA NÉCESSITÉ ET DES MOYENS DE RENDRE LA SAONE NAVIGABLE POUR LES BATEAUX A VAPEURS DANS LA TRAVERSÉE DE LYON.— Imp. de BAIAT, à la Guillotière, 1839. DU CHOIX A FAIRE ENTRE LES MOYENS PROPOSÉS POUR AMÉLIORER LA NAVIGATION DANS LA TRAVERSÉE DE LYON. — Imp. de BAIAT, à la Guillolière.—1840. Ces deux brochures ont été successivement publiées par M. A. Hodieu, Nous devons savoir gré à Fauteur de s'être obstinément attaché à une question aussi importante pour notre cité. Il est, eu effet, d'une gi'ande utilité pour le com- merce du transit que les paquebots à vapeur du Rhône et de la Saône communiquent entre eux afin que les mar- chandises puissent passer des uns aux autres par un sim- ple transbordement au lieu d'être transportées à grands frais au moyen de voitures et de charrettes qui encombrent nos rues. Mais pour obtenir ce résultat, il y a plus d'un obstacle à surmonter. Les ponts principaux sur la Saône: celui de la Mulatière, par sa construction oblique, ceux de Chalons et de Tilsit, par le peu d'élévation de leurs arches, gênent ou barrent la passage et présentent des difficultés et des dangers. 2° La Saône sur quelque points n'offre pas une profondeur suffisante, et, à de certaines épo- ques de l'année, il y manque la quantité d'eau nécessaire pour la navigation. Pour vaincre ces obstacles plusieurs moyens sont propo- sés. S'agit-il de choisir ? Malheureusement on n'en est pas encore là , aussi ne cherchons-nous pas à nous pronon- cer sur une question qui n'est pas encore éclaircie et qui demande des études et des connaissances spéciales. Nous aimons à penser que le gouvernement, frappé de la nécessité de s'occuper d'une amélioration si pressante et d'une utilité si incontestée, prendra en considération les observations qui lui sont adressées. Et pour entrer dans l'examen du système développé par M. Hodieu, nous at- tendrons que le gouvernement ait ordonné aux hommes de l'art qu'il a sous sa direction des études sérieuses et réfléchies. Jusques là il nous suffit de constater une ré-