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étangs desséchés du Montellier et de Villars. Le second écrit
de cet agronome distingué et si ardemment dévoué à ses con-
victions , est intitulé : Réponse de M. Greppo à M. Nolhac
( Lyon , imp. de Charvin ). Cette brochure est une réponse ,
en effet, à celle de M. Nolhac, intitulée : Observations sur
quelques mémoires lus à la société d'Agriculture de Trévoux, etc.
Dans ce mémoire , M. Greppo débute par un exorde ex-
abrupto, en s'étonnant que le savant traducteur d'Isaïe vienne
se mêler à la question des étangs. Il reparle des opérations
de dessèchement et de mutation de culture qui lui ont réussi,
il regarde la production des bêtes à cornes, comme une
condition de prospérité bien autrement vitale que le poisson.
Il répond, par quelques plaisanteries, aux plaisanteries que
M. Nolhac avait mêlées à son mémoire. La brochure de
M. Greppo , agriculteur pratique , habitant ses terres depuis
l'enfance, a dû faire autorité ; elle est suivie d'un tableau des
dépenses faites en constructions d'étangs, depuis un 1/2 siècle,
dans 20 communes.
  M. GREPPO F I L S , dans ses observations   sur les étangs de la
Bresse, ( Lyon, in-4°, i m p . de Charvin ) , s'élève, comme son
p è r e , contre l'opinion de la stérilité de la Dombes, et justifie
la valeur progressive que ses terrains sont susceptibles d'ac-
quérir par une culture autre que celle des étangs , par la
vente de la terre de Montribloud q u i , aliénée en 1826, au
prix de 650 mille fr. , a été acquise en 1835 , à celui de 950
mille , par les ventes de plusieurs autres terres et domaines.
11 donne une slalislique des cours d'eaux qui sillonnent le
p a y s , il évalue à 1,300, le nombre des étangs dans la
Dombes (1). Ses conclusions sont : « Destruction , après
 examen, des étangs reconnus insalubres ; pour les autres ,
 cessation de l'indivision où se trouvent plusieurs d'enlr'eux
 et faculté de racheter les servitudes dont ils sont grevés ; en
 un mot, liberté, pour leurs propriétaires, de les détruire. La


   (1) M. Digoinlefixe à 1,600.