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424 étangs desséchés du Montellier et de Villars. Le second écrit de cet agronome distingué et si ardemment dévoué à ses con- victions , est intitulé : Réponse de M. Greppo à M. Nolhac ( Lyon , imp. de Charvin ). Cette brochure est une réponse , en effet, à celle de M. Nolhac, intitulée : Observations sur quelques mémoires lus à la société d'Agriculture de Trévoux, etc. Dans ce mémoire , M. Greppo débute par un exorde ex- abrupto, en s'étonnant que le savant traducteur d'Isaïe vienne se mêler à la question des étangs. Il reparle des opérations de dessèchement et de mutation de culture qui lui ont réussi, il regarde la production des bêtes à cornes, comme une condition de prospérité bien autrement vitale que le poisson. Il répond, par quelques plaisanteries, aux plaisanteries que M. Nolhac avait mêlées à son mémoire. La brochure de M. Greppo , agriculteur pratique , habitant ses terres depuis l'enfance, a dû faire autorité ; elle est suivie d'un tableau des dépenses faites en constructions d'étangs, depuis un 1/2 siècle, dans 20 communes. M. GREPPO F I L S , dans ses observations sur les étangs de la Bresse, ( Lyon, in-4°, i m p . de Charvin ) , s'élève, comme son p è r e , contre l'opinion de la stérilité de la Dombes, et justifie la valeur progressive que ses terrains sont susceptibles d'ac- quérir par une culture autre que celle des étangs , par la vente de la terre de Montribloud q u i , aliénée en 1826, au prix de 650 mille fr. , a été acquise en 1835 , à celui de 950 mille , par les ventes de plusieurs autres terres et domaines. 11 donne une slalislique des cours d'eaux qui sillonnent le p a y s , il évalue à 1,300, le nombre des étangs dans la Dombes (1). Ses conclusions sont : « Destruction , après examen, des étangs reconnus insalubres ; pour les autres , cessation de l'indivision où se trouvent plusieurs d'enlr'eux et faculté de racheter les servitudes dont ils sont grevés ; en un mot, liberté, pour leurs propriétaires, de les détruire. La (1) M. Digoinlefixe à 1,600.