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SUR LES NOUVEAUX PROJETS POUR DONNER DES EAUX A LA VILLE DE LYON. ÎKOJKT DE CANAL DE DÉRIVATION DE L ' A I N , PAR M. BARILl ON. Dieu merci; nous ne manquerons pas d'eau , à en juger du moins par la quantité de projets qui existent actuellement pour nous en fournir, Nous avions déjà : l°le projet qui con- siste à extraire l'eau du Rhône par des machines, dont on voit une grossière ébauche dans le service qui élève, en ce moment, 25 pouces fonlainiers (500,000 litres) jusqu'aux bassins des Colinettes et du Jardin-des-Planles, d'où ils sont distribués aux quartiers des Capucins et des Terreaux ; 2° le projet des eaux de Royes qui, regardé d'abord comme insuffisant, s'est agrandi en comprenant dans son système d'autres sources plus éloignées, mais plus importantes, et qui se présente main- tenant avec un rapport officiel de M. l'ingénieur en chef cons- tatant qu'il peut fournir 22 millions de litres par 24 heures-, 3° un projet de restauration de l'ancien aqueduc de Monlroman pour dériver des eaux originaires des montagnes de Duerne, et dont le débouché à Lyon pourrait avoir lieu sans doute à une hauteur considérable. À la suite de ces trois projets très distincts par le mode de transport et la nature de l'eau, l'an- née 1839 en a vu éclore deux nouveaux, plus différents encore^ sous tous les rapports. L'un est l'œuvre attachante d'un jeune ingénieur, dont l'es-