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opinions, un sage opuscule de M. Nolhac(l), et une bro-
chure de M. Ponchon (2). Ces deux pièces de plus au procès
méritent d'être étudiées et ne manquent pas de bonnes rai-
sons , quoique , suivant n o u s , la vérité absolue ne soit
pas de leur côté. Il faut bien dire aussi que les novateurs,
comme les appelle M. Ponchon, n'y vont pas de niain-moric,
et bouleversent, améliorent tout à leur aise un pays qui, par la
nature du sol et par celle des habitudes, nous semble un peu
rebelle aux théories que l'on met en avant. Est-il possible, est-il
si aisé d'en finir brusquement avec le passé? Peut-on obtenir
d'un jour à l'autre les brillants résultats qu'on se promet?
Nous ne le pensons pas. Mais faut-il, parce qu'il y a là une
grande cause de lucre matériel, laisser subsister tout entier
un état de chose qui exerce une si fâcheuse influence sur la vie
physique et morale des populations de la Dombes ? pas da-
vantage.
    Quelque parti que l'on prenne dans celte importante dis-
cussion, il est utile certainement que des hommes qui peuvent
parler, non pas en simples théoriciens, mais en praticiens
exercés, viennent apporter le fruit de leurs lumières et de
 leur expérience. MM. Nolhac et Ponchon, tous deux proprié-
 taires dans la Dombes, pourraient se présenter comme tels ;
ils ont sûrement droit d'être écoutés.


   (1) Observations sur quelques mémoires lus cl la Société d'Agriculture, Scien-
ces et Ans de Trévoux, relativement aux étangs de la Dombes, et sur la rai-
son de l'existence de ces étangs ; Lyon, L. Perrin, in-8 0 .
   (2) De la Dombes agricole, des ses étangs, et des novateurs ; Lyon , Péla-
jaud el Lesne, in-8°.