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221 raient réclamé l'habiletéde M»e Mazel! Quanta M"" Fleury, ses romances et son chant datent de l'Empire, et nous nous décla- rons incompétents, car nous n'appartenons pas à cette épo • que. La voix de M. JNf..., jeune amateur étranger, est fraîche et pleine ; il a dit avec le sentiment convenable ces jolies phrases , si candides et si tendres , que Méhul a mises dans la bouche de Joseph, et que l'orchestre, pas assez retenu dans tout cet accompagnement, couvrait un peu trop. Nous ex- primons ici un désir commun à tous les musiciens, c'est ce- lui d'entendre quelquefois chantera M. N...., et dans leur lan- gue natale, les lieder de Schubert, ces poésies délicieuses qu'il comprend si bien.—Baumann, avec cette ampleur de son et cette énergie qui caractérisent son beau talent, a exécuté le Réveil, polonaise de sa composilion. Nous avons rompu bien des lances et ne nous lasserons pas d'en rompre en fa- veur des compositions dont le plus grand défaut est le trop plein d'idées, et l'extrême originalité, beaux défauts que ceux- là , bien rares à ce jour, et qui nous paraissent de précieuses qualités. Dans la tyrolienne de Panofka , et le charmant an- dantede Baillot, il a prouvé que son talent était complet, et qu'il possédait la grâce et la finesse du jeu , tout aussi bien que la verve et la largeur. Que dire de plus!, JOSEPH A....