Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
     LES VERS LUISANTS.




N'avez-vous jamais vu, du haut d'une colline,
Lorsque l'air est bien chaud, par un soir de printemps,
A l'heure où, dans les prés, sous le baiser des vents,
Toute fleur pour dormir sur sa tige s'incline,
N'avez-vous jamais vu, sur Je bord des sentiers,
Parmi la mousse humide, aux pieds des églantiers,
Mille insectes de feu briller dans les prairies,
Comme des grains d'or pur brodés sur des soieries ?
Certes, ils sont si beaux que, de loin, à les voir
Luire de tant d'éclat, sous les herbes, le soir,
                                                     7