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367 de Blie (1) ; on y verra, ainsi que dans les vers sur les reli- gieuses Bleu-Célestes, et ainsi qu'on pourrait le voir dans beaucoup d'autres qu'il serait trop long d'indiquer^ comme l'ame de notre bon prêtre s'attendrissait et s'enflammait saintement, toutes les fois qu'il rencontrait des églises appar tenant à des couvents de femmes : Peut-on point se chercher, s'il se fait qu'on s'oublie Dans les grâces qui sont dans les Dames de Blie, Leur donnant d'un costé tout l'air de Belle Cour, Dedans celui de Dieu qui passe ce séjour, Puisqu'ayant proposé de jouir de sa gloire Que ce lieu figuroit à ma foible mémoire, Je fus si transporté que mon cœur et mon ame Se fondaient à l'autel par l'ardeur de ma flamme. (1) Ces religieuses avaient quitté leur maison de Blie en Bresse pour venir s'établir à Lyon, dans une maison de Bellecour. F . - Z . COLLOMBET.