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                          Fit sur mon esprit
                        Uu éternel empreinte.

                     J'avois douze ans quand je soutins,
                        En forme de logique ,
                     Sur la différence des vins ,
                        Une thèse bachique.
                           Monté sur un banc
                           Fier comme Artaban,
                        Je poussai bien ma pointe.
                           Mon père , etc.

                     A présent que je suis docteur ,
                       Messieurs, venez m'entendre ;
                     Bien mieux qu'un autre professeur,
                        Je saurai vous apprendre
                           Qu'il faut nuit et jour
                           Boire, plein d'ainour,
                       A la santé d'Aminte.
                           Mon père , etc.

   Mais il est temps de revenir à nos deux translateurs du
traité de la Consolation, dont il nous reste peu de chose
à dire. Rien ne montrée quel est celui à qui appartient
l'honneur d'avoir été le premier. Il nous paraît certain,
d'après l'examen le plus attentif auquel nous nous sommes
livré , que ni l'un ni l'autre ne se sont copiés, bien que
leurs versions commencent par les mêmes mots ( i ) . Gabriel

   (1) Première phrase de du Troncy , « Combien que les sages défendent de
bailler remède aux récentes maladies : et qu'il n'aduienne aucune chose si-
nistre aux hommes durant la vie qui ne semble eslre ou inopinée ou non at-
tendue , si est-ce pourtant que nous nous devons efforcer par quelque moyen
que ce soit de nous guérir nous-mesmes, et subuenir â notre affliction par-
ticulière et domestique. Car , etc. — Première phrase de G. Pot : « Combien
que les sages défendent de donner soudain remède aux maladies survenues
de nouveau, et que nul malencontre n'a coustume d'escheoir aux hommes
en leur vie qui semble venir à despourueu et non attendu : toutefois tas-