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350 a d'où viennent les ducs de Montmorenci, les princes de « Condé et de Conti. On a fait, ajoute-t-il en note , pour « ridiculiser cette alliance, une chanson dont le refrain est ; Mon père éloit broc , Ma mère étoit pot, Ma grand'mère étoit pinte. » Cette chanson fut sans doute imprimée dans le temps où elle fut composée , et bien certainement elle a du être insérée dans quelques recueils lyriques. Après en avoir feuilleté un grand nombre sans pouvoir la déterrer, nous nous sommes vainement adressé, pour en avoir une copie, à M. Peignot lui-même , à M. V e i s s , bibliothécaire de la ville de Besançon , à M. Théodore Foisset, de Beaunc , si versé dans l'histoire littéraire des Deux Bourgognes. Nous avons fini par la découvrir dans un recueil manus- crit que possède M. Casimir F... , de Lyon , et c'est sur la copie qu'il nous a donnée que nous allons la repro- duire 5 car il nous a semblé qu'elle méritait, sous plus d'un rapport, d'être tirée de l'oubli dans lequel elle était restée ensevelie. CHANSON DE TABLE. Buvons à tire-larigot (1) , Chers amis, à la ronde. Au dieu du vin je suis dévot ; Il gouverne le monda. Jadis nos ayeux (1) Feu M. Cochard, de lyonnaise et savante mémoire, prétendait que toutes les étymologies que Ménage , Salleugre , Borel et tutti quanti ont données de ce mot ou plutôt de cette expression proverbiale , sont dénuées de fondement' et qu'elle doivent le céder à celle-ci, infiniment plus naturelle : « Odon Ri. « gaud, nous dit-il, né à Lyon , d'une famille riche et puissante, qui a « laissé son nom à un emplacement considérable où elle faisait sa demeure,