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28G feuilles de vigne pour les entretenir pendant l'hiver. Du régime sédentaire de ces animaux pétulants , qu'il appelle lès vaches du pauvre, il a tiré un puissant argument en fa- veur de la stabulation permanente. En différentes occasions, jl a pris la défense des chèvres , de ces bêles nourricières de la famille indigente, tout en demandant des règlements sé- vères pour prévenir les dégâts qu'elles occasionnent. L'entre- tien de ces animaux, exclusivement confié à des femmes et à des enfanls, utilise, dans le Mont-d'Or, des feuilles de vi- gne, des plantes parasites, qui, dans tant de pays, ne servent pas même à faire des engrais, présente l'exemple d'une manu- facture dans laquelle « douze, mille chèvres, reparties entre douzejcommunes peu étendues, y attirent, chaque année, plus de douze cent mille francs, sans compter presque tous les en- grais qui fertilisent un des plus riches vignobles du Lyonnais. » Il aurait voulu augmenter ce revenu déjà si remarquable, en faisant rapporter aux chèvres un duvet susceptible d'être em- ployé dans l'industrie. C'est afin d'arriver à ce résultat qu'il demanda qu'une chôvrerie d'expérience fût placée à l'Ecole vétérinaire de Lyon; appuyé par le respectable Tessier, inspecteur-général des bergeries royales, il l'obtint et il fut chargé de la diriger. Malheureusement les succès ne répon- dirent pas à son zèle : les précieuses races caprines que l'on y entretenait n'ont ni laissé des descendants dans le pays, ni amélioré les races indigènes. De 1824 à 1828, il publia 1° un Mémoire sur la manière dont les bêtes à cornes sont nourries et entretenues daus le dépar- tement. Il cherche à démontrer dans cet opuscule aux proprié- taires que «ce n'est pas tant un bétail nombreux qu'un bétail bien nourri, bien soigné, bien entretenu qui constitue la véri- table richesse de l'agriculture.... Puisse-t-on se convaincre, ajou- te-t-il en terminant son travail, que l'insalubrité des élables est la principale cause de toutes les maladies des animaux; » 2°des Considérations sur les bœufs, leur origine, leur commerce, etc., dans le Lyonnais ; 3° son Mémoire sur les vaches du département.