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pour reconnaître, juger et traiter les différentes maladies
épidémiques connues jusqu'à ce jour.
   C'est avec de pareils antécédents, c'est avec une répu-
tation d'écrivain érudit, et de praticien savant, que le
docteur Ozanam se présenta, en 1817, au concours, à la suite
duquel il fut nommé médecin de FHôtel-Dieu de cette
ville. Il en remplit les fonctions, pendant dix ans, avec
cet esprit observateur qui caractérise si tien le véritable
médecin. Comme ceux qui ont parcouru et qui parcourent
cette honorable carrière, il avait compris tous les besoins
du malade d'hôpital; il savait que l'homme souffrant, loin
du foyer domestique, séparé de sa famille, doit trouver
dans le médecin, non seulement un ami, mais un protec-
teur en toutes choses; aussi le docteur Ozanam devint-il la
providence de chaque malade confié à ses soins : et l'es-
time publique dont il jouissait et les larmes que sa mort
a fait répandre justifient assez cette vérité. Au mois de
septembre 1821, M. Ozanam se présenta au concours de
l'Ecole secondaire de Médecine de Lyon, pour la place de
professeur de thérapeutique et de matière médicale; cons-
tamment à la hauteur de sa réputation, il traita les questions
qui lui échurent, avec cette étendue de savoir, d'érudition
et de talent pratique qui lui mérita à plusieurs reprises
l'approbation d'un nombreux auditoire; on remarqua sur-
 tout la manière savante et lumineuse avec laquelle il avait
traité une question sur les poisons, cependant il n'obtint
que la place de professeur adjoint, et, si quelque chose
 pouvait relever le mérite de son heureux compétiteur
c'est d'avoir vaincu un pareil adversaire.
    Malgré les devoirs que lui imposait la place de médecin
 de FHôtel-Dieu', malgré une clientelle nombreuse, le
 docteur Ozanam trouvait du temps pour se livrer, non