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travail, quand on sait que toutes les régions dumonde, les
continents, les îles, l'océan même sont sujets aux maladies
épidémiques. Ainsi le matelazalmat, espèce de diapédèse
ou sueur de sang, s'observe souvent parmi les peuplades
sauvages qui errent sur les Cordillières ; le Siamois de
l'ancien continent et l'habitant du Massachusset dans le
nouveau, succombent à la fièvre jaune. L'insulaire des
Maldives, le colon de l'humide Cayenne, l'Anglais rélégué
à Botany-Bay, dans la cinquième partie du monde, voient
trancher le fil de leur frêle existence par des fièvres de
mauvais caractère. Le matelot est atteint du scorbut dans
les navigations de long cours. Enfin, les déserts glacés
 de la Sibérie, le climat tempéré et salubredela Suisse, la
vallée chaude et humide que le Nil inonde et fertilise,
les provinces chaudes et sèches du midi de l'Espagne, les
hautes montagnes des Alpes et du Caucase^ les plaines
immenses de la Pologne, les bords de la Baltique et de
la Méditerrannée, les marais de l'état ecclésiastique , les
belles et fertiles campagnes de la France et de la Lombar-
 die, et les riants vallons de la Toscane, éprouvent tous
 l'influence des maladies épidémiques. Il en est de station-
nantes, c'est-à-dire qui affectent plus particulièrement
 certains pays comme le sibbens en Ecosse et le tara en
 Sibérie; d'autres parcourent les deux hémisphères, telle
 que Yinfluenza.
   Plusieurs écrivains d'un grand mérite ont recueilli des
épidémies et en ont publié des tableaux intéressants tels
que Sims en Angleterre, Baillou, Lepecq de la Clôture
et Saillans en France; Ramazzini en Italie; T^ïilalba en

termine celte 2 e édition par une table bibliographique de tous les auteurs-
qu'il a compulsés.