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            Son souris vous rend quelque espoir !
            Qu'elle cherche en vain à vous plaire !
            Mon pauvre cœur sachez vous taire
            Si vous souffrez     n'en dites rien!!!
            Si vous aimez.... cachez-le bien ! ! !

            Mais pourtant, si dans son regard
             Brillait un seul mot d'espérance;
             Si ses traits où vit la souffrance ,
            Semblaient accuser mon départ'
            Pour que ma voix puisse encor taire
            De nos tourments le doux mystère !
            Vous seul mon cœur ne dites rien !...
            En la plaignant... cachez-le bien ! ! !

                           Claudius-Antony RÉNAL.




   Les vers suivants furent inspirés à Voltaire par la femme
d'un banquier lyonnais, nommé Pourrat. Cette dame témoi-
gnait au poète, alors octogénaire, l'intérêt qu'elle prenait à
sa santé, et insistait vivement sur les ménagements qu'il
avait à garder pour se conserver. Voltaire lui répondit :

        Vous voulez arrêter mon ame fugitive,
             Ah! Madame , je le vois bien,
        De tout ce qu'on possède, on ne veut perdre rien ,
             On veut que son esclave vive.

                 A UN GRAND HOMME DE LETTRES.
                  Géant, cesse d'écrire ,
                  Ou je cesse de lire.
             — Ne pas écrire, c'est périr...
             — Morbleu ! te lire , c'est mourir !