Revue du Lyonnais » série 1 - n°7 ( 1838 ) » pp.437

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dont l'une du XIV siècle, et l'autre assez moderne. On
parle de la reconstruction de cette église, qui n'a aucun
mérite monumental^.
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                  HOSPICE DE L'ANTIQUAILLE.

   L'hospice de l'Antiquaille, ainsi nommé des substruc-
tions antiques sur lesquelles le monument est bâti, était,
•vant la révolution, le monastère des Dames de la Visita-
tion.
   L'édifice actuel n'a rien de remarquable que sa figure
qui rappelle le moyen-âge par sa disposition 3 il est comme
la réminiscence ou l'esquisse des châteaux, et contraste
avec la jeunesse de la maçonnerie. Il est construit dans la
place même où furent les palais des empereurs, des
préfets du prétoire et des rois Burgondes -Vandales,
C'est dans ce palais qu'Antonia mit au jour ce prince
aimé des Romains, dont l'histoire pleura si amèrement la
mort, Germanicus, enfin.
   Toutes les fondations de l'Antiquaille regorgent de
magnifiques débris, et c'est dans cet hospice que l'on voit
encore le caveau où sainte Blandine, attachée à un po-
teau qui existe toujours, souffrit le martyre.
   Il est important, Monsieur le Ministre , que des fouilles
soient entreprises dans les jardins de l'Antiquaille, et que
l'archéologie veille sur les travaux intérieurs qui pour-
raient être faits dans cet hospice, afin que des richesses
mises à découvert ne lui échappent pas.
   J'ose donc inviter Votre Excellence, Monsieur le Mi-
nistre, à user, vis-à-vis du Conseil administratif de l'An-
tiquaille , d'un droit d'avis q u i , ici, peut être très-
efficace.