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             Que son grand mal parait calmer !
        Comme l'enfant qui brise un objet qui l'effraie,
        L'impiété détruit ce qu'elle n'ose aimer.


            Eroslrate au crime confie
             Le soin de le rendre immortel.
        Comme lui, ces faux Christ que l'enfer déifie,
        Pour lever leur trophée, abattent un autel !

             Mais sous les pieds de l'incroyance,
             Un débris ne tombe pas seul!
        On ne peut déchirer ses langes de l'enfance
        Sans déchirer aussi le paternel linceul !

  L'œuvre de M. Soulary est pleine des fraîches émanations
de la poésie. Les scènes riantes de la vallée se trouvent con-
fondues avec les chaudes richesses de la végétation des mon-
tagnes ; le torrent se mêle aux sources limpides , l'espace se
marie au loin avec le ciel, le village s'ébat dans ses joies
innocentes, les mille voix de la terre s'harmonisent avec la
clarté du jour, et l'ombre et le silence viennent à leur tour
chasser la lumière et le bruit.
   Ecoutez plutôt ce poétique chant :

             A moi le ciel vaste où flamboie
             Le char du jour â son réveil !
              Le libre espace où l'œil se noie,
             Où le milan monte et tournoie,
             Baigné dans les feux du soleil !


              A moi la chanson monotone
              Du bûcheron sous les halliers!
              A moi la rose qui boutonne
              Sur le rameau des églantiers!