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pour archevêque à cette ville ; Cybèle fut représentée avec
cet hémistiche de "Virgile :
                            LÅ“ta Deum partu.
   En 1734, le jubilé eut lieu à Lyon par le concours de
la Fête-Dieu avec celle de la nativité de saint Jean. Le feu
élevé sur la Saône entre les deux ponts offrit un temple an-
tique avec ce vers de Virgile (1) sur le frontispice :
              Felices, qui lalem annum videre, diemque !
  En 1740, un nouvel archevêque, élevé sur le siège de Lyon,
fournit l'occasion de placer sur le feu ce vers de Virgile :
              En nova pogenies ca;lo demillitur alto.
   Toutes ces devises furent données par le P. de Colonia.
Le P. Lelong, n° 26522, attribue au même auteur des Devises
pour les réjouissances faites à l'occasion de la naissance du
duc de Bretagne, en 1704. Lyon, même année, in-4°, avec
figures.
   XXX. Erreurs de faits échappées à quelques auteurs célèbres.
Voy. les Manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, tome III,
pag. 482, n° 15.
   Les antiquaires sont exposés quelquefois à de singulières
déceptions ; le P. de Colonia, malgré son savoir, fut un jour
victime d'une mystification terrible pour son amour-propre.
Nous renvoyons le lecteur curieux de la connaître à la page
392 du tome icr de la Revue du Lyonnais.
   M. Léon EOITEL possède un second volume de l'Histoire lit-
téraire de Lyon annoté par notre compatriote, l'abbé Mer-
cier de Saint-Léger. Peu nombreuses , les remarques sont
aussi peu importantes.

  (1) Ceiri, sive Ciri ad Messalam.
                                           F . Z. COLLOMBET.