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liberté, même quand il s'agit de questions ecclésiastiques «
étonnerait bien des gens du monde. Pour notre p a r t , nous
a i m o n s , dans un écrivain, cette allure tière et sans g ê n e ,
qui lui fait dire la vérité, quand vérité il y a ; si les phi-
losophes du XVIII e siècle dénaturèrent bien souvent l'histoire
au profit de leurs funestes systèmes, c'est q u e , avant e u x ,
des écrivains ecclésiastiques s'étaient efforcés aussi de plier
les faits à tel ou tel système, à telle ou telle apologie. De
part et d'autre , il faut éviter les excès ; le milieu est quelque-
fois nécessaire, si ce n'est en politiqce.
   XXVI. Décoration du feu d'artifice que MM. les Comtes de
Lyon font dresser sur la Saône, à l'occasion de leur quairième
jubilé; avec une explication suivie des images symboliques,
par lesquelles on expose d'une manière sensible ce qu'il faut
 savoir et ce qu'il faut pratiquer pour gagner le jubilé ; Lyon ,
J.-B. Roland, 1734, in-8° de 44 p a g e s , non compris l'épître
dédicatoire.
    Cet ouvrage, omis par tous les biographes de Colonia ,
 se trouve à la Bibliothèque de Lyon, avec ces mots : Ex dono
Aucloris.
   XXVI. Instruction sur le Jubilé de l'église primatiale de Saint-
Jean de Lyon, à l'occasion du concours de la Fête-Dieu avec
 celle de la Nativité de saint Jean-Baptiste ; Lyon , 1734, in-12.
 Tel est le titre d'un ouvrage attribué au P. de Colonia , dans
 Moréri, dans le P. L e l o n g , n° 5399, dans le Dict. de la Pro-
 vence et du Comial Venaissin, tom. I I I , pag. 1 8 8 , mais qui
 n'existe dans aucune des bibliothèques publiques de la capi-
 tale. On lit, dans le Dict. des livres anonymes et pseudonymes ,
 n° 8 7 2 8 , nouvelle édition : « M. Chardon de la Rochette pos-
 sède l'exemplaire de présent au P. Oudin. « Ne peut-on pas
 conjecturer que celte Instruction est la Dissertation historique
 et critique sur le grand jubilé de l'église de Saint-Jean de Lyon,
 marquée sous le n° 1329 des Manuscrits de la Bibliothèque de
 Lyon, et qui a 396 pages iii-4 0 ? La description qu'en a faite
 M. Delandine autorise nos conjectures.