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fitbltojgtaptjte fy0ttttab3£. LE ROI DE LA BASOCHE, poème latin inédit de Philibert Girinet ; traduit en français avec des notes par C. Breghot du Lut ; extrait des notes du tome III des Lettres de saint Jérôme, traduites par MM. Grégoire et Collom- bet ; in-8° de 28 pages, — Périsse , 1858 , tiré à 100 exemplaires. M. C. Breghot du Lut vient de faire les honneurs de la traduction à un poème qui date du milieu du seizième siècle. Ce n'est pas que la latinité en soit remarquable, car, à vrai dire, c'est un ceuton où l'on retrouve à chaque vers de nombreux ressouvenirs de Virgile, d'Ovide et d'Horace. Mais le sujet tient à l'histoire de notre ville ; c'est une de ces anciennes coutumes dont le souvenir s'efface de plus en plus, et qu'il importe de conserver. Nous au- rions su gré à l'érudit traducteur de nous donner, outre sa fidèle reproduc- tion du poème de Girinet, l'historique de cette curieuse cérémonie du roi de la Bazoche ; nous compléterons donc ici M. Breghot par M. Breghot lui- même ; car voici ce qu'il avait dit à ce sujet dans les Archives du Rhône, tome i, p. 363: « Nos clercs de palais, par un ancien usage, se donnoient eux-mêmes un « roi ou un prince qu'ils choisissoient dans leur corps par la voie des suffra- « ges. C'était pour l'ordinaire dans le moi de mai que l'élection se faisoit. « Ce roi avait ses officiers réglés, et c'était en son nom que la justice se ren- « doit dans l'enceinte du palais, nommé par les anciens Basilica , d'où est « dérivé le terme de Basoche, au sentiment de Ménage, dans ses Origines de « la langue française Cette bizarre justice, qui étoit exercée par le chan- « celier de la Basoche, et qui portoit trois écritoires pour armoirie, étoit