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392 presque oubliées. Au t h é â t r e , comme ailleurs, nous allons avec une effrayante rapidité. Néanmoins, quand ofra su que M. Vial venait de disparaître, la presse a rappelé son nom avec éloge. M o i , qui ne suis pas son contemporain , qui même ne l'ai jamais c o n n u , je ne peux que répéter ce que d'autres ont déjà d i t , et ajouter à ces données premières les détails que j'aurai trouvés çà et là . Jean-Baptiste-Charles Vial, né à L y o n , le 2 juillet 1771, fut d'abord destiné au c o m m e r c e , mais son goût pour les lettres , puis les événements de la révolution le jetèrent dans une autre carrière. Il avait déjà fait représenter, à Lyon, une comédie en deux actes et en v e r s , intitulée : Le Divorce, lors- q u e , échappé aux désastres qu'éprouva cette v i l l e , il vint à Paris, à la fin de 1793, et travailla d'abord pour le théâtre. Placé ensuite dans une maison de commerce q u i , plus t a r d , éprouva des revers , il entra alors au ministère des finances , ou il est resté jusqu'à sa mort^ sans qu'il ait cessé de s'occuper d'ouvrages dramatiques. Voici la liste de ceux qu'il a fait r e - présenter : I . Les petits Commissaires, opéra comique en deux actes , 1794. II. Eponine et Sabinus, opéra en trois actes, 1794. III. L'Elève de la Nature, comédie en un acte et en v e r s , 1794. IV. Les Avant-Postes, ou l'Armistice, vaudeville anecdoli- q u e , en un a c t e , représenté, pour la première fois, sur le. théâtre du Vaudeville , le 2 fructidor an VIII; Paris , Chollet, an IX (1801), in-8° (avec Audras et Tournon). V. Le Grand Deuil, opéra bouffon , paroles de C.-J.-B. Vial et C.-G. Etienne, musique du cil. H. Berton, représenté, pour la première fois, sur le théâtre del'Opéra-Comique national, le 1 " pluviôse , an IX; Paris , Hugelet, an X (1802), in-8°. Cet opéra est en un acte et en prose. VI. Le premier Venu, ou Six Lieues de chemin, comédie en