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                     TléaoloQte.

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        M. GROGNIER. —M. YIAL.— M. MARTIN.


   La Revue du Lyonnais doit un souvenir à deux écrivains
disparus tout récemment, et dont la carrière littéraire a été
 signalée par d'estimables travaux. L'un de ces écrivains est
M. Grogniér, professeur à l'École vétérinaire de Lyon ; l'autre,
M. Yial, auteur de quelques opéras comiques , réhaussés par
la voix d'un chanteur, mort aussi, et mort près de nous.
    Louis-Furcy Grogniér naquit,le 1" avril 1774, à Aurillac, dé-
partement du Cantal, où son père exerçait la profession de
notaire. Comme beaucoup de jeunes gens d'alors, M. Grogniér
ne fit que de médiocres études ; les esprits , agités par les
idées nouvelles , ou troublés par les orages politiques , n'a-
vaient pas tout le recueillement ni tout le calme qu'il faut à
la pensée. Bientôt les goûts de M. Grogniér l'entraînèrent
vers le service de la marine ; ses parents l'envoyèrent à Bor-
deaux, où il devait entrer dans une école spéciale, qui fut
supprimée par la révolution de 89. Quelque temps après, ils
obtinrent pour lui une place d'élève à l'Ecole vétérinaire de la
Guillotière, établissement dirigé par Louis Bredin, profes-
seur aussi habile que zélé, et qui était en possession du titré