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332 lié avec plusieurs savants de l'Europe , qui se tirent ensuite un plaisir d'entretenir un commerce avec lui y et de le consul- ter sur leurs doutes. Il en profita aussi pour enrichir le fond de connaissances qu'il avait déjà sur les plus illustres familles de l'Europe. Dans tous les lieux où il passait, rien ne lui échap- pait de ce qui pouvait lui donner là -dessus quelque nouvelle lumière. L'envie qu'il avait d'apprendre et son habileté à dé- mêler tout ce qu'il y a de plus obscur dans les monuments anciens, lui faisaient trouver jusques dans les vitrages des anciennes églises, sur les tombes des particuliers, dans les inscriptions et les ornements des portes et des places publi- ques , de quoi éclaireir des faits très-embrouillés et des vérités peu connues ; et ou ne peut guère être plus heureux qu'il l'était dans ses conjectures. Les savants en ont déjà bien des preuves; ce qui doit suivre cet éloge, quoique ce ne soit proprement qu'un projet et qu'une ébauche sur la matière dont il s'agit, leur en fournira encore une nouvelle. C'est l'explication d'une m é - daille assez particulière qui fut frappée du temps de Henri II pour Catherine de Médicis. « Il commença à prêcher à Paris l'an 1670 , et depuis ce temps-là , il l'a fait constamment, pendant plus de vingt-cinq a n s , dans les premières églises de cette grande ville, et dans les cathédrales dés plus considérables villes du royaume. C'é- tait toujours avec la satisfaction du p u b l i c , qui trouvait dans ses sermons de quoi s'instruire et de quoi s'édifier. Il avait, dans sa manière de prêcher , des applications de l'Ecriture et des