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lié avec plusieurs savants de l'Europe , qui se tirent ensuite
un plaisir d'entretenir un commerce avec lui y et de le consul-
ter sur leurs doutes. Il en profita aussi pour enrichir le fond
de connaissances qu'il avait déjà sur les plus illustres familles
de l'Europe. Dans tous les lieux où il passait, rien ne lui échap-
pait de ce qui pouvait lui donner là-dessus quelque nouvelle
lumière. L'envie qu'il avait d'apprendre et son habileté à dé-
mêler tout ce qu'il y a de plus obscur dans les monuments
anciens, lui faisaient trouver jusques dans les vitrages des
anciennes églises, sur les tombes des particuliers, dans les
inscriptions et les ornements des portes et des places publi-
ques , de quoi éclaireir des faits très-embrouillés et des vérités
peu connues ; et ou ne peut guère être plus heureux qu'il l'était
dans ses conjectures. Les savants en ont déjà bien des preuves;
ce qui doit suivre cet éloge, quoique ce ne soit proprement qu'un
projet et qu'une ébauche sur la matière dont il s'agit, leur en
fournira encore une nouvelle. C'est l'explication d'une m é -
 daille assez particulière qui fut frappée du temps de Henri II
 pour Catherine de Médicis.
    « Il commença à prêcher à Paris l'an 1670 , et depuis ce
temps-là, il l'a fait constamment, pendant plus de vingt-cinq
a n s , dans les premières églises de cette grande ville, et dans
les cathédrales dés plus considérables villes du royaume. C'é-
tait toujours avec la satisfaction du p u b l i c , qui trouvait dans
ses sermons de quoi s'instruire et de quoi s'édifier. Il avait,
dans sa manière de prêcher , des applications de l'Ecriture et
des