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®t))eâti*£0. AM. NOURRIT, BOUFFÉ ET M«« FALCON. iNous n'avons pas à nous occuper souvent de l'arl dramati- que. Les représentations de nos théâtres se bornent dans l'année à d'eux ou trois opéras nouveaux et à un pelil nombre de comédies, toutes vieilles ou à peu près. Nous ne disons rien du vaudeville , monnaie courante de l'art, genre d'une assez modique importance, que nous estimons ce qu'il vaut, passe-temps des gens ennuyés, œuvre plutôt marchande que littéraire, et dont les différent produits sont déjà oubliés lorsque paraît notre revue mensuelle. Que les journaux quo- tidiens s'occupent, dans l'intérêt et pour le plaisir de leurs lecteurs, des solennités éphémères du Gymnase, nous le concevons et sommes loin de le blâmer. Mais nous savons qulil leur est impossible de tirer d'un pareil travail la moindre considération profitable pour l'art dramatique. Ils ne sau- raient jamais faire jaillir de ces critiques de détail adressées au jeu de petits acLeurs, au style de petites pièces, aucune idée qui répande quelque 'lumière sur le mouvement intel- lectuel. Quant à la comédie , il nous serait doux de pouvoir