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0tbliograp|)k îyonvtam. ESSAI SUR LE DÉVELOPPEMENT MORAL ET INTELLEC- TUEL DU SOURD-MUET, AVANT QU'IL AIT ACQUIS LA CONNAISSANCE DE L'ÉCRITURE (1), PAR M. THÉODORE P E R R I N , D. M. P. Faut-il croire, avec la plupart des auteurs , que le sourd- muet est dénué d'intelligence , tant qu'il n'a pas été admis au bienfait d'une éducation spéciale? Telle est la question que se pose M. le docteur Perrin, et qu'il résout dans un sens enlièrement opposé à l'opinion des écrivains qui l'ont précédé. Suivant nous , M. Perrin peut avoir raison. Ce ne serait pas , d'ailleurs , la première fois qu'un fait, généralement ad- mis , recevrait un éclatant démenti par suite d'observations nouvelles et mieux faites. Mais, il faut l'avouer, en supposant que M. Perrin soit dans le vrai et qu'il combatte une erreur , jamais erreur ne se glissa dans le monde savant, sous l'égide d'autorités plus res- pectables et plus dignes de confiance. L'abbé de l'Épée , l'abbé Sicard , M. Itard, M. de Bonald , (1) Brochure in-8° , à Lyon, chez Aync fils, rue Saint-Dominique.—1837. Imprimerie de Louis Perrin.