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                               156
semblable événement. Fait au consulat, les an et jour susdits,
pour servir et valoir en temps et lieu ce que de raison , or-
donné en conséquence que l'ordonnance rendue par M. le
Prévôt des marchands le treize octobre mil'sept cent o n z e ,
ensemble les lettres des ministres des dix-sept et vingt-cinq du
même mois, seront enregistrées au bas du présent verbal qui
a été signé par nous Prévôt des marchands et éehevins de la
ville dé Lyon, clos et arrêté par le sieur secrétaire de la ville.

                 RAVAT , BASSET , PRESLE , FISCHER, ANISSON.

                                     Par le consulat ,

                                           PEBHICHOW.




                     Suit ladite ordonnance :


   Nous, Prévôt des marchands de la ville de Lyon et y com-
mandant pour sa Majesté, en l'absence de monseigneur le Ma-
réchal , duc de Villeroy.'
   Sur les plaintes à nous faites par plusieurs personnes de
l'un et de l'autre sexe , que l'accident qui arriva dimanche
dernier à la porte du pont du Rhône de c d i e ville",, çivlrq l;i«
barrière qui est du côté de la ville et la première p o r ^ ^ i ' i
plus de deux cents personnes furent malheureusement étouf-
fées,.provint, en partie, de ce qu'ils prétendent que, avanj q u e .
nous et le sieur Major de cette ville en eussions eu avis et nous
y fussions transportés ^ les soldats de ladite porte avaient
fermé la barrière pendant quelque espace de temps , à dessein
de faire contribuer et donner de l'argent à ceux qui voulaient
entrer dans la ville , et même que dans ce désordre , tant eux
que plusieurs autres personnes mal intentionnées , s'étaient
prévalu de cette occasion pour voler les gens qui se trou-
vaient dans la foule , et comme le nommé Belair , sergent,
qui était le principal officier qui commandait les soldats, est