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jour nommé, et la liquidation des dettes de FEtat s'opère
annuellement, ainsi que Sa Majesté Fa réglé par son édit
de 1784 > constitutif du salutaire et inébranlable établisse-
ment de la caisse d'amortissement.

    M. le contrôleur général énuméra ensuite une foule
d'importantes opérations, d'utiles travaux terminés, com-
mencés ou à entreprendre, comme les travaux du port
de Cherbourg, ceux du Havre, de la Rochelle, de Dun-
kerque et de Dieppe; l'ouverture de canaux sur divers
points du royaume, l'extension donnée à l'administration
des ponts et chaussées, la protection signalée accordée à
plusieurs établissements de grande importance, tels que
celui des forges de Mont-Cenis et celui de la pêche de
la baleine; les encouragements donnés à la nouvelle com-
pagnie des Indes, aux sociétés d'agriculture, à l'exploi-
tation des mines, les embellissements de Marseille, de
Bordeaux, de Lyon, de Nîmes, d'Aix, de Paris. Arrivant
enfin à l'état des recettes et des dépenses du trésor public,
il avoua q u e , depuis 1776, il existait chaque année un
déficit plus ou moins grand, qu'il était temps de renoncer
aux palliatifs auxquels on avait cru devoir recourir jusque
l à , qu'il fallait employer des moyens directs pour sortir
de la crise, des moyens énergiques, les seuls vraiment
efficaces. Toujours emprunter, c'eût été aggraver le mal ;
 imposer plus, c'eût été accabler les peuples que le roi vou-
 lait soulager; anticiper encore, on ne l'avait que trop fait;
 économiser, jamais on ne s'était montré plus économe
 que sous l'administration du roi régnant ; manquer à ses
 engagements, le coeur et la justice du prince n'y au-
  raient point consenti.
   Que restait-il donc pour combler le vide dont on se
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