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 héritage, soient embellies et se perfectionnent par la plus
 excellente éducation ?
     « Telle est celle, Messieurs, que vous, qui êtes les pères
 de la patrie, venez solliciter pour vos jeunes conci-
 toyens.
     « Et vous, Monsieur , dont le zèle , les talents et la gé-
 nérosité sont de surs garants de votre administration, qui
 n'êtes animé que par la passion du bien public , ne l'envi-
< sagez-vous pas, cette éducation, comme digne de vos soins
 et de votre sollicitude ?
    « Pour nous , Messieurs, tant que nous vous aurons
 pour témoins et pour modèles, aucune difficulté ne nous
 rebutera, aucun ménagement ne nous arrêtera. Trop
 satisfaits d'entrer dans vos vues de sagesse et de bienfai-
 sance, et de mériter de plus en plus votre confiance et vos
 suffrages. »

   Louis Tolozan, prenant la parole, répondit :

         Messieurs ,

    « Le Consulat en recevant l'hommage que vous venez lui
renouveller chaque année , y voit moins une formalité
d'usage, qu'un nouveau témoignage de votre attachement
pour la patrie.
    « En formant à l'exercice des vertus la jeunesse qui vous
 est confiée , vous lui préparez des citoyens dignes d'elle.
    « Le zèle le plus soutenu, la vigilance la plus éclairée ,
vous guident dans les devoirs pénibles que vous vous êtes
imposés, et la reconnaissance publique vous nomme parmi
ses bienfaiteurs.
    « Le salutaire effet de vos instructions ne se borne pas
au bonheur des enfants , celui des pères devient votre ou-