Revue du Lyonnais » série 1 - n°6 ( 1837 ) » pp.080

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donc si affreusement jeté hors dé la voie? Comme le jeune enfant, je m'at-
tache à ta robe ; fais-moi sortir de ce pénible songe.
   S'il n'y a qu'un enfant qui puisse contempler ta face et oser paraître en
ta présence, ramène-moi à mes premières années et me fais ton enfant; la
confiance, l'amour filial habiteront dans mon cœur dès ce moment fortuné.

                                     II.

   Je t'ai vue dans mille tableaux, divine Marie, retracée sous les traits les
plus aimables ; néanmoins aucun de ces tableaux ne te représente telle que
mon ame te contemple.
   Seulement je sais que, dès lors, le bruit du monde passe autour de moi
comme un rêve, et qu'un ciel aux ineffables délices règne éternellement
dans mon cœur.                                            NOVALIS.




   On a donné en vers des préceptes sur toutes les sciences
possibles ; il n'est pas presque d'art qui n'ait eu son Boileau.
Voici maintenant que M. Joseph-Adolphe M           , publie l'Art
du dessinateur de fabrique ; Lyon , imprimerie de Boursy,
in-8°, d'une demie feuille. Le début de cet opuscule don-
nera une idée du reste de la brochure :
          C'est en vain qu'à Lyon certain dessinateur
          Croit de la mise en carte atteindre la hauteur ;
          S'il ne sent point en lui le goût de la fabrique ,
          Si son astre , en naissant, ne l'a fait mécanique ;
          Si, tout en dessinant, on le voit dégomme,
          Pour lui le papier graisse ou n'est pas bien gommé.




   Le docteur J.-F. Levrat-Perroton vient de mettre au jour
des Recherches et Observations sur l'emploi thérapeutique du
seigle ergoté ; Lyon, Savy, in-8°, et en a fait don à la biblio-
thèque de la ville. Ce petit ouvrage peut servir de supplément
à des observations publiées , en 1832 , par le même auteur.