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  Le Jeudi - Saint, après l'office, une collation était servie
aux Confrères , avant la procession, aux frais des recteur et
vice-recteur ; le jour de la fête de saint Jean-Baptiste, la
Compagnie pourvoyait, à ses frais , aux rafraîchissements
offerts aux prêtres et aux religieux officiants.
  S'il arrivait, par quelque catastrophe, qu'un pénitent vînt à
faillir, il était rayé du catalogue de la Confrérie, et ne pouvait
plus y rentrer tant qu'il n'avait pas été réhabilité. Mais si un
revers de fortune atteignait un des Confrères, une pension
lui était accordée. Elle variait, suivant sa misère , de 6 à 10
livres par mois.
    A la mort de chacun des membres de la Confrérie , la
Compagnie s'assemblait pour réciter l'office des morts et faire
célébrer un service solennel, puis dire des messes basses pour
le repos de l'ame du défunt.
   Voici ce que nous offrent les statuts et règlements de la
Société sur la forme employée pour la réception des Confrères.
    Ceux q u i , touchés de l'esprit de Dieu , désireraient être
reçus en la Confrérie de la Miséricorde pour y exercer les
œuvres de dévotion et de charité, seront obligés de présenter
requête aux recteur et vice-recteur * de la Compagnie, signée
de leur main, par laquelle ils déclareront leurs charitables
intentions. Et bien que tous les Confrères doivent désirer


  * Ce Eut le 23 août 1636 que M. de Ville, vicaire-général de l'archevêché,
en l'absence du cardinal de Richelieu, accorda la permission aux recteur et
vice-recleur de donner l'habit aux Confrères , et fit la publication de ladite
confrérie.