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         ' ' iestaiheïiï, etc.', doiit la première édition fui publiée à Lyon en
         j ' lf>9-i'. ifoycz l'article Troncy (d«) dans la Biographie Universelle.
 Î386'. « Guillaume ftoville, imprimeur et libraire à Lyon, fait son testament
               devant Mc Garnier, notaire, et lègue à l'bôpilal sa maison de l'Ange,
               une des quatre qu'il possédait clans la rue Mercière; il veut que
               les revenus en soient accumulés, pour être remis, chaque cin-
               quième année, à ceux de ses descendants que la famille assemblée
               reconnaîtrait les plus pauvres. — G. Roville compléta ses dispo-
               sitions de dernière volonté par un codicille du 17 juin 1589, et
               mourut peu de temps après. Voyez l'Histoire de VHôtel-Dieu, par
              M. Dagier, et les nouveaux Mélanges de M. Breghot du Lut, pag.
               172 etsuiv.
 1799. 18 Mort de Jean-Etienne Montucla, célèbre mathématicien, né à Lyon,
              en 1725 , auteur d'une Histoire des Mathématiques, etc.
 1502. 19 Le maréchal de Saint-André, gouverneur de Lyon, esl tué à la ba-^
              taille de Dreux.
1765. 20 Mort du Dauphin, fils de Louis XV. — La cour arrête que le cleûu sérE
              dé"six mois. — A cette époque le commerce était languissant,
              et Lyon surtout commençait â se ressentir de la stagnation des
              affaires. Les fabricants et les marchands de notre ville adressèrent
              au roi de très-humbles remontrances pour qu'il abrégeât la durée
              d'un deuil qui pouvait leur être si funeste. Nous ignorons quel fut
              le résultai de leurs doléances; mais ce que nous savons bien, c'est
             que la misère des ouvriers en soie fut grande, comme on peut
              le voir dans l'Histoire de l'Hôtel de Dieu par M. Dagier, tome 2 ,
             page 105. Ces pauvres ouvriers crurent aussi devoir porter leurs
             plaintes aux pieds du roi bien-aime, et c'est en vers qu'ils lui
             adressèrent la supplique suivante, que nous croyons inédite :
                         Six mois de deuil pour le Dauphin :
                    Dix ans, si l'habit noir peut lui rendre la vie....
                    Mais aux pieds d'Atropos comme on gémit eu vain,
                         Puisqu'il est morl de maladie
                         Faut-il que nous mourrions de faim?
                         Sire, du travail ou du pain !
                 l'ne circonstance semblable se présenta en 1774, après la mort
      *       de Louis XV. Le deuil devait être de huit mois; mais sur les re-
             présentations du Commerce, et• principalement de M. Pernon,
             député de la ville de Lyon, LouisXVI décida que le deuil ne serait
             que de sept mois. Mémoires secrets de Bachauuionl, tome XXVin,
             yiagc236.
1757. » Un arrêt du Conseil-d'Etat confirme dans la qualité de forains les