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408 motte, bibliothécaire à Mons, inséré dans le n° 19, juillet 1835, du Bulletin du Bibliophile, publié par M. Techener, libraire à Paris. 1578. 17 Chevauchée faite à l'occasion d'un martyr du quartier St-Vincent qui avait été battu par sa femme. — Le Becueil de cette chevauchée fut publié la même année par les trois sitpposts de. l'imprimerie Lyonnoise, Guillaume Testefort, Pierre Ferdelat et Claude Bouilland. Il en a été donné une nouvelle édition par trois bibliophiles, MM. Breghot du Lut, Grattet Duplessis et Péricaud aîné; Lyon , Barret, 1829, in-8°. Voyez nos Ephèmèrides au 1 e r septembre. 1817. 18 Mort", à Paris, d'Etienne Clavier, membre de l'Institut, savant hellé- niste, traducteur d'Apollodore, de Pausanias, etc., né à Lyon le 26 décembre 1762. — « Juge au tribunal criminel lors du procès de Moreau, invité et pressé de condamner à mort l'illustre pros- crit par un officier supérieur qui disait que l'Empereur lui ferait grâce... Eh! qui lions la fera à nous.' s'écvia-t-il. Dans une-autre affaire, M. Clavier, mandé chez un grand personnage, s'aperçut d'insinuations perfides qu'on lui faisait, et de tentatives injurieuses. Monseigneur, dit-il, je n'ai qu'un mot à vous repondre; je suis juge, je connais mon devoir; vous voidez des inslrumens, je n'en serai jamais un, et il s'en alla. — Quelque temps après cette seconde scène on fit une nouvelle organisation des tribunaux : M. Clavier ne fut pas conservé. » Dictionnaire des Immobiles (par M. Beuchot); Paris, 1818,in-8°. 1850. » Entrée de S. A. R. le duc d'Orléans, fils aîné de S. M. le roi des Français. 1691. 21 Le Parlement enregistre un éditdu roi, du mois d'octobre précédent, portant réduction des notaires de la ville de Lyon au nombre de quarante. — Leur nombre était alors de cinquante en exécution d'un édit du mois d'avril 1664. — Aujourd'hui il n'y en a que trente, qui suffisent cependant aux besoins de la population, quoiqu'elle aitplusque doublé depuis la fin du 17e siècle. 1782. » Mort de Jacques de Vaucanson, illustre mécanicien, né à . Grenoble le %i février 1709. — Nous ne plaçons ce fait dans nos Ephèmè- rides que parce que M. de Vaucanson a séjourné plusieurs fois à Lyon où il fit d'habiles élèves (1). On rapporte que dans un des voyages qu'il fit en notre ville, il fut poursuivi à coups de pierres par des ouvriers en soie, parce qu'ils avaient ouïjdire qu'il cherchait à simplifier les métiers. Pour s'en venger, Vaucanson construisit ( i ) Feu M. Jambon, le docteur Eynai'd, etc.