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406 On apprend que les Maistres imprimeurs veulent s'en aller à Vienne en Daupliiné, à cause d'un article de l'arrêt rendu à Moulins sur la poursuite des compagnons imprimeurs. — Le Con- sulat [déclare qu'il fera ses efforts pour conserver cette belle portio n du commerce de Lyon; car on a fait jadis de grands frais pour attirer l'imprimerie à Lyon. — Le fils du secrétaire de la ville est délégué et envoyé pour obtenir la réforme de l'arrêt, aux gages ac- coutumés de 5b sols par jour. — Voyez les Séances Consulaires du 50 décembre 1340 et du 10 septembre 1542. Les débats entre les maîtres imprimeurs et les compagnons avaient occasionnés plu- sieurs scènes tumultueuses; ils se terminèrent enfin par un accord qui porte la date du 1 e r mai 1545. 1542. » On lit dans un acte Consulaire sous cette date qu'avant l'établissement des foires (1) Lyon était une petite et pauvre ville, mais que, de- puis cet établissement et le passage ouvert en Italie, grand nombre d'artisans et gens de tous métiers s'y rendent pour tenir boutique et y besoigner ; que depuis l'édit de Louis XII (2) la ville s'est accrue non-seulement de la moitié, mais des quatre cinquièmes, tant en nombre de gens de métier que par les maisons qu'on y a élevées et qu'on y élève^journellement au grand profit du roi et de la ville. 1549. 12 Séance Consulaire : JeanPonchon, curé de St-George, et autres personnes du lieu tendant du Gourguillon à la porte de St-George , remontrent que les filles publiques qui ont été chassées de la rue Ferrachat se sont retirées en la rue vieille Monnoye (5) où elles ont à présent leur ma- noir , ce qui incommode grandement les habitans du voisinage, tant à cause des batteries journalières qu'à cause des pierres qui sont jetées dudit logis jusque sur leurs maisons; ils demandent qu'elles soient tenues de quitter cette rue mal propre et mal com- mode. — On nomme des commissaires pour chercher dans la ville un lieu propre et commode afin d'y faire retirer lesdites filles. Voyez d'autres détails sur ce sujet dans le procès-verbal de la Séance Consulaire du 9 mai 1556. ( i ) La première création de ilcux foires franches à Lyon fut autorisée par lettres- patentes du g février i ^ i q . (a) Cet édit est de juillet 1498 s ^ porte que les quatres foires par année établies à Lyon par des édits antérieurs sont confirmées et de NOUUEE ESTABUES EN TANT OJUE DE MEST1EK EST. (5) Plusieurs rues de notre ville ont successivement porté ce nom ; il est resté -maintenant à celle qui va de la grande-côte des Capucins à la place de la Croix- Paquet, et dans laquelle se trouve l'éylisc de St-Tolycarpc. Ce n'est pas de cette dernière rue qu'il s'agit ici-.