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403 travailleurs : jamais peut être ils ne formulèrent aussi nettement qu'à l'époque dont nous parlons leurs complaintes et doléances, et nous ne parlous pas ici des Jacqueries, ni des autres troubles qui avaient lieu hors du Forez. Oh ! il y a bien long-temps que le peuple partout s'est aperçu que les charges et les maux de la guerre pesaient sur lui, et qu'à quelques nuances près, pour lui étaient le travail, le mépris et la misère, et qu'à l'oisiveté revenaient les honneurs et les plaisirs.... Oh ! il y a bien long- temps de ça : et c'est à peine si chaque révolution fait faire un pas à cette grande question... » Il ne faudrait pas juger le style de M. Auguste Bernard par la préface de son premier volume, on y sent trop l'embarras d'un début, elle respire trop la crainte de la critique. L'auteur doit toujours attendre debout le jugement de son livre; qu'a-t-il besoin d'indulgence quand ses intentions et sa plume sont pures? Quant à la forme, il ne doit désirer connaître que la vérité ; quant au fond^ au but moral, un écrivain honnête peut être méconnu, condamné même quelquefois, mais il n'a de compte à rendre qu'aux arbitres de la société, à sa conscience et à Dieu. C. B. EN YENTE A l/lllTRlMERlE DE l . BOITEL , QUAI ST-ANTOWË , 3 6 , MÉMOIRES HISTORIQUES ANNONAY ET LE HAllT-VIVARAIS , e nErois LE 5= JUSQU'AU 19 SIÈCLE, PAR M. PONCER JEUNE , 2 vol. in-8° de 840 pag. , sur papier velin. — 8 fr. Le manque d'espace nous force à renvoyer ù notre prochain numéro l'appréciation que nous avons faite de cette intéressante publication, ainsi que notre compte-rendu SUR LES GRANDS CORDELIERS DE LYON, PAR M. L'ABBÉ PAVY.