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travailleurs : jamais peut être ils ne formulèrent aussi nettement
 qu'à l'époque dont nous parlons leurs complaintes et doléances,
et nous ne parlous pas ici des Jacqueries, ni des autres troubles
 qui avaient lieu hors du Forez. Oh ! il y a bien long-temps que
le peuple partout s'est aperçu que les charges et les maux de
 la guerre pesaient sur lui, et qu'à quelques nuances près, pour
 lui étaient le travail, le mépris et la misère, et qu'à l'oisiveté
 revenaient les honneurs et les plaisirs.... Oh ! il y a bien long-
temps de ça : et c'est à peine si chaque révolution fait faire
un pas à cette grande question... »
   Il ne faudrait pas juger le style de M. Auguste Bernard par
la préface de son premier volume, on y sent trop l'embarras
d'un début, elle respire trop la crainte de la critique. L'auteur
doit toujours attendre debout le jugement de son livre; qu'a-t-il
besoin d'indulgence quand ses intentions et sa plume sont pures?
Quant à la forme, il ne doit désirer connaître que la vérité ;
quant au fond^ au but moral, un écrivain honnête peut être
méconnu, condamné même quelquefois, mais il n'a de compte
à rendre qu'aux arbitres de la société, à sa conscience et à
Dieu.
                                                       C. B.

            EN YENTE A l/lllTRlMERlE DE l . BOITEL , QUAI ST-ANTOWË , 3 6 ,



                        MÉMOIRES HISTORIQUES


  ANNONAY ET LE HAllT-VIVARAIS                                                ,
                                                        e
                 nErois      LE   5= JUSQU'AU 19            SIÈCLE,

                              PAR M. PONCER JEUNE ,

             2 vol. in-8° de 840 pag. , sur papier velin. — 8 fr.

Le manque d'espace nous force à renvoyer ù notre prochain numéro l'appréciation que
   nous avons faite de cette intéressante publication, ainsi que notre compte-rendu

                                         SUR


             LES GRANDS CORDELIERS DE LYON,
                               PAR M. L'ABBÉ PAVY.