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    MAI llénon el Magne, le premier directeur de la Pépinière du
 lUiônc, le second professeur de botanique a l'Ecole Vétérinaire,
 apportaient aussi le IrWuil de leurs recherches. Leurs boîtes ren-
 fermaient la Pyroic (pyrola rotuiidifolia. L . ) , l a Dorine (chrysos-
 plcnium opposUifolium. L.), le Rossolis (JDrosera rotundifolia. £.),
 le Lailroa de Plumier (Souchus Plumieri. L.), long-temps con-
 fondu avec le Lailron des Alpes. Us avaient parcouru plusieurs
 hameaux ou villages tels que Bagueray, Apoy, Aumur,           Serrières,
 hernaux,     Lacour, le Plan'd, recueillant des documents sur l'a-
 griculture de ce pays si beau el si pauvre. Les terres pour la
 plupart arides, ont très-peu de profondeur. L a r o c h e perce pres-
 que partout. L'exploitation en csl très difïicile et le nombre des
 bras n'est pas suffisant. Linc ferme de trois à quatre cents bi-
 cherées est habitée par six ou sept personnes dont une ou deux
 sont exclusivement, occupées des soins que réclame l'intérieur
 de la maison qui contient pour l'ordinaire deux ou trois vaches ,
 aulanl de porcs , une trentaine de moutons et quelques poules.
 Les labours se font avec une mauvaise charrue qui écorche à
 peine le sol. Dans le terrain nouvellement fumé on met des
pommes de terre qui sont plantées beaucoup trop épaisses, en
raies très-rapprochées. La saison suivante on sème du blé. Il
 produit de cinq à dix pour un. La troisième année on met du
seigle ou de l'avoine , le plus souvent la jachère commence cl
dure d'un à quatre ans , selon la nature des terrains. Les prairies
artificielles sont d'autant plus rares que l'on s'élève davantage
dans la montagne. Les vallées, ou les pentes douces et suscep-
tibles d'être arrosées sont cultivées en prairies naturelles. Le
tburage est bon , ordiuaiicment aromatique.
  L'Entomologie comptait quelques Tepréscntans dans cette so-
ciété. Parmi eux se trouvaient MM. Merk et Muhant. Ce dernier
avait trouvé plusieurs coléoptères qui ne semblaient point appar-
tenir à la Vanne lyonnaise (Leislus nitidus. Dufts. — Loriccra pi-
Ucornis. Fabr. — Dyciyopterus macuUcollis. D e j , ) ; mais le plus
rare qu'il eût ramasse était un dyetyoptère , (Dyciyopterus nigri-
collis. Megerle) considéré jusqu'à, ce jour comme étranger à la
France. M. Merle avait aussi fait quelques bonnes découvertes
parmi les lépidoptères. De jolies noctuelles- (Polia linda. Ilub,