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«   seurs n'cslre paresseux e*n la ville de Lyon, ne iour ne nuit,
«   pouf mettre la ville en proye. Ce qu'ils auoyent desia com-
«   mencé; mais votfs, monseigneur, estant bien aduerty de tels
«   meurtriers et voleurs, conslituasles gens pour toute la nuit,
«   et fallots cl lanternes pour allumer toutes les rues, et ériger
«   poteaux par toute la Aille avec un edict de terreur, mais tel
Lyon. Dans celte dédicace
qui ne nous apprend rien, Tolet fait un appel à la sévérité de
l'illustre magistral, et le conjure de délivrer la cilé à sortilegis,
à veneratis pcstilcnlibus, ab incantamentis, a nocturnâ fraude, etc.
    Quant à l'oraison du doyen des médecins de Lyon, elle ne
nous offre aucun fait, aucune particularité digne d'être recueillie;
on n'y trouve pas même le texte de l'édil de Mandelot ; c'est d'un
bout à l'autre une plate et diffuse déclamation dont il serait pres-
que impossible de faire l'analyse. La pensée fixe de l'auteur est
qu'il y a eu pendant l'épidémie des engraisscurs pestilentiels,
des voleurs de nuit, qu'il faut les mettre en jugement et leur
appliquer les dispositions de l'édit rendu contre eux , quelle que
fût la rigueur de ces dispositions. Il est à présumer que Tolet
trouva dans le sénat qui eut l'indulgence de l'écouter des hom-
mes plus éclairés et moins crédules que lui, et qu'il en fut pour
les frais de son oraison, du moins le silence de nos chroniqueurs
et les recherches que j'ai faites me portent à croire qoe cette
affairen'eutpas de suite etquepersonne ne fût pendacomnjeont-