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d'or voisine de St-Martin-la-Plaine. J'ai vainement cherché ce fait
dans un assez grand nombre d'autres auteurs qui ont écrit sur
Henri ÃV ; je ne l'ai pas même retrouvé dans l'édition de l'Histoire
de France de notre P. Mathieu, publiée à Paris, l'an 1631, dix
ans après sa mort, en 2 vol in-fol. Quant à la coupe qui prove-
nait aussi de la même mine et qu'on voyait encore dans le trésor
de l'Abbaye royale de St-Denis, en 1765; je n'ai jusqu'à présent
que le seul Alléon Dulac pour garant de cette assertion. Il serait
donc très-possible qu'il n'y eut rien de bien positif dans ce fait.
Peut-être en est-il de même du récit de Mathieu relativement à
la découverte de la mine; car tout ce qu'il dit à ce sujet m'a paru
bien vague. N'aurait-il pas dû déterminer d'une manière plus pré-
cise qu'il ne l'a fait le lieu où était située la vigne dans laquelle
un paysan trouva le petit caillou tout broché d'or. Ainsi, jusqu'à
plus ample informé, je suis très-porté à croire que si l'existence
de la mine eut été réelle, on ne serait pas resté , depuis plus de
deux siècles } sans faire de nouvelles tentatives afin de découvrir
l'endroit où git « cette boue jaune pour laquelle les hommes re-
muent ciel et terre, et de laquelle les méchans n'ont jamais assez.»
(P. Mathieu, loc. cit., p. 209.)
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     MÉDAILLE HÉBBAÃQDE DECOUVERTE A L I O N , AU XVII e SIECLE.


   M. le marquis de Fortia d'Orban a donné lecture, le deux fé-
vrier dernier, à la société de l'Histoire de France, d'un rapport
que M. de Reiffemberg a fait insérer dans le Bulletin de l'Acadé-
mie de Bruxelles (1835, n° 1) sur une notice de M. Carmoly, rela-
tive à une médaille hébraïque découverte à Lyon vers le milieu
du XVII1' siècle, dans un lieu nommé Breda, situé au-dessus du
Change. Cette médaille a été mentionnée par le P. Ménestrier,
Hist. cons. ; par le P. de Colonia, Hist. litt. ; par M. de Boissy,
Dissert, crititf. Elle représente d'un côté la tête d'un empereur
couronné de lauriers, autour de laquelle est une longue légende
hébraïque, sans doute indéchiffrable puisque le P. Ménestrier qui