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L'ANCIENNE FÊTE
DE
SAINT-DENISDE-BRON.
Quand après avoir synthétiquement examiné l'histoire de la
France, on en va chercher une analyse descriptive dans les an-
ciennes chroniques, on est étonné de trouver parmi les us e':
coutumes du vieux temps, les plus singuliers détails sur une foule
de fêtes populaires à la réalité desquelles on refuserait de croire,
si l'observation de quelques-unes ne s'était conservée jusqu'Ã
nous. C'est qu'il y a, à la fois, dans la plupart de ces fêtes, des
cérémonies ou des usages si bizarres et une anomalie si cho-
quante avec l'état des mœurs et des idées au temps où on les a
encore vu célébrer, qu'au premier aspect on ne peut se rendre au-
cun compte de leur sens et de leur maintien. Mais, en cherchant
à constater leur origine, on est souvent obligé de remonter fort
loin, et c?est alors qu'on arrive à reconnaître que bon nombre
d'entre elles sont la suite de traditions gauloises ou romaines,
que l'habitude ou la superstition ont perpétué d'âge en âge. Ainsi,
pour citer un exemple , il est évident que les Feux de la Saint
Jean encore célébrés dans la Bretagne, le Poitou, ne sont que
les dernières traces du druidisme dont le nom même n'est, sans
doute, pas connu de ceux qui, chaque année, allument ces feux
avec un soin tout religieux.... — Entre les provinces renommées