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fruit de ses herborisations , le très-grand uumure des espèces se
trouvait bien dénommé et déterminé suivant la rigueur des métho-
des. Cette dame si instruite en botanique , et si constamment zélée
pour le progrès de cette science aimable , est Mrae Lortet. »
Voyez le Compte-rendu des travaux de l'Académie de Lyon pendant
l'année 1809, par M. Bérenger, page 52.
1803. 16. Seconde entrée du pape Pie VII. Deux cérémonies, à jamais mémo-
rables , ont eu lieu pendant le séjour du souverain Pontife à Lyon :
la bénédiction des drapeaux de la garde nationale et l'ouverture
de l'antique chapelle de N. D. Fourvières fermée depuis la Ter -
reur. Après avoir célébré le 19 avril les saints mystères dans cette
chapelle, Pie VII s'avance sur la terrasse qui domine la ville , et
donne sa bénédiction à tous les fidèles du diocèse de Lyon.
1817. » Mort de Jean-Marie Bruyset, imprimeur-libraire, membre de l'Aca-
démie de Lyon, né en cette ville le 7 février 1744, auteur de di-
vers ouvrages, etc.
1553. 18. La Sorbonne censure les chanoines de Lyon qui, pendant la messe, Ã
l'élévation de l'hostie, refusaient de fléchir le genou et de s'incli-
ner. Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, n° 1218.
Les chanoines ne tinrent point compte de cette censure; le doyen
de la cathédrale leur ayant intenté un procès pour les contraindre
à s'agenouiller au lever-Dieu , la cause fut soumise aux cardinaux
de Lorraine et de Tournon ; ces prélats décidèrent le 20 juin 156-4,
que les chanoines se tiendraient profondément inclinés pendant
l'élévation de l'hostie, afin qu'ils l'adorassent avec plus de révé-
rence que par le passé. (Ephemerides du P. de saint Romuald. )
— Cette querelle subsistait encore au 17e siècle. Un arrêt du con-
seil du 23 août 1653 , maintint les chanoines dans le droit de ne
point s'agenouiller à l'élévation ; mais plus tard, et sur la demande
de Louis XIV , ils consentirent enfin à renoncer à ce singulier
privilège. Histoire de Paris, par Dulaure, édit. in-8°, tome VII,
page 26-4.
1082. » Mort de saint Jubin, évoque de Lyon, successeur d'Humbert I. e r
1476. » Publication de la Légende dorée de^Tacques de Voragine , imprimée par
Guillaume Régis, dans la maison de Barthélemi Buyer, situé près
le couvent des Augustins. Long-temps on a cru que cet ouvrage
était le premier qui fût sorti des presses lyonnaises ; mais il est
constant aujourd'hui que notre ville a joui trois ans plus tôt des
bienfaits de la typographie. Le Lotharic conpendium qui fut aussi