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          NOTICE SUR BOtTRGEIiAT.



                                     ^••^.




   Ce doit être une conséquence nécessaire de l'état de civilisation de veiller à la
conservation, à l'amélioration et à la multiplication des animaux domestiques, ces
fidèles compagnons, qui ont tout perdu en entrant en communauté avec nous,
et qui constituent la plus grande partie de notre puissance et de nos richesses.
   Livré à ses moyens individuels, l'homme n'eût jamais exercé sur la nature en-
tière cette influence extraordinaire dont l'imagination a lieu de s'étonner; mais
dés qu'il eut appelé près de lui certaines espèces d'animaux , qu'il les eut sou-
mises au joug et qu'il les eut formées aux occupations rurales; dès qu'il fut par-
venu au point de les rendre tributaires de ses besoins, de ses goûts, de son luxe
et de sa frivolité, il put tout oser ; il s'éleva au-dessus de lui-même et se plaça
véritablement à la tète de la création.
   De leur côté, auxiliaires du labourage , les animaux domestiques sont dès-lor&
devenus le mobile constant d'une agriculture solide, d'une prospérité toujours
croissante ; ils contribuèrent puissamment, parleurs services et par leurs pro-
duits en tous genres, aux richesses publiques et privées. De ce fait que la succes-
sion des temps justifie d'une manière incontestable , la science en a déduit la
règle suivante : plus les animaux domestiques sont nombreux, plus- leurs races .
sont belles, mieux ils sont gouvernés, plus le revenu du propriétaire augmente »
plus l'aisance du fermier est certaine, dans le même temps que le commerce en
reçoit une énergie nouvelle , et l'industrie une extension çt un perfectionnement
 remarquables.
   Chez les Celtes, chez les Scandinaves, leurs frères, comme chez toutes lesna-