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être dans cette hypothèse. M. Quibel avait p u b l i é , voilà quelques a n n é e s , les
Beautés de Bernardin de St-Pierre ; il aurait mieux fait de publier encore d'autres
Beautés, et de laisser là M. de La Mennais.                           F. Z. CoLtoaBtt.-

                                                                                   *
                             VIE DE SAINTE FILOMENK.


 La VIE DE SAINTE FiLOMÈNE,parM. Mulsant, l'auteur desLETTREs SUR L'EHTOMOIOCIE, fait
courir toutesles dévotes. Nous serions tout aussi embarrassés que l'auteur s'il nous fal-
lait seulement prouver l'existence de la nouvelle thaumaturge. Le catholicisme, fort
heureusement, ne tient pas à l'existence ou à la non-existence d'une Sainte nouvelle.
11 a bien assez de l'ancien et du nouveau Testament; assez des miracles et des vertus
du Christ; assez des trépas héroïques de ses apôtres et de ses martyrs; assez des pro^
diges de François de Sales, de Borromée, de Vincent d e P a u l e , radieux triumvirat
de la charité chrétienne. Nous contesterons à M. Mulsant l'étymologie du mot CATA-
cOMBE;'nouslui contesterons plus encore celle deFiLoirèsE. La thaumaturge est grecque
d'origine; elle ne peut avoir un nom latin ; PHILOMÉNE devra donc s'écrire a i n s i ,
et signifier AIMÉE , et non FILLE DE LA LCMLÈUE. A la vérité , il fut un temps où le
PHI des Grecs fut remplacé par le F des Latins ; a i n s i , dans les lettres de
Sidonius Apollinaris, vous trouverez une dame lyonnaise qui s'appelait FILOIATIA ,
mais ce n'est pas une raison pour écrire FILOMÈNE à la manière de M. Mulsant, ni
pour dire que ce nom signifie FILLE DE LA LUMIÈRE. II existe des vies de sainte Filo-
mène en langue italienne , où l'on donne en effet cette ridicule étymologie ; u n
français , M. Mulsant, l'auteur d'un savant et bon ouvrage, devait-il suivre la
voie b a t t u e ?                                                   F . Z. COLLOMBET.

                        ÉLOGE HISTORIQUE DE M. COCIIARD.

   M. Dumas a fait imprimer son ELOGE HISTORIQUE DE M. GOCHAP.D , lu dans la
séance publique de l'Académie de Lyon , le 25 juin 1854. C'est un ami dé plus de
trente ans que loue M. D u m a s , et si le héros se trouve par fois uii peu g r a n d i , si
quelques faits sont gazés , ou ne saurait blàmër le panégyriste, qui avait à parler
d'un ami et d'un confrère. Là notice , du reste , est écrite avec intérêt et facilité
et sans prétention. Nous en détacherons deux fragmèiis inédits : lé premier est
une lettre de Dueisau président de l'Académie de Lyon , lorsque cette société fut
rétablie sous le nom d'ATHÉNÉE.


              « Citoyen ,
    « J'arrive de la campagne pour faire distribuer les rôles d'une nouvelle tragédie
que je suis au moment de donner au public, et dont le titre est FOEDDR et MIKALEF
ou la' PASTILLE DE SIBÉRIE. Voilà pourquoi j e ne tous ai pas remercié plutôt du d i -
plômé d'associé honoraire que l'Athénée dé Lyon a bieii Voulu m'accorde*', et que