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                             MON


         VIEUX GRAND-PÈRE.


                             ^»*-«5




llllitiMER l'enfance est un besoin de notre nature.—Aussi malheur
 à qui ne se sent pas ému de ses naïves et joyeuses caresses, —
à qui n'éprouve rien en voyant bondir autour de soi ces fraîches
et insouciantes figures d'enfant où se reflète tout ce qu'on a vu
sur la terre de : plus candide et de plus pur.
   Mais ces affections si douces d'autres les sentent mieux que
nous, les comprennent mieux que nous et ce sont les vieillards.
— C'est à la fois un attachant et mélancolique spectacle qui fait
penser, qui fait rêver, que cette camaraderie de la vieillesse et
de l'enfance, que ces jeux où viennent se rapprocher les deux
termes extrêmes de la vie, où s'entremêlent comme un assem-
blage de regrets et d'espérances, tout ce qui commence et tout ce