Sommaire :
Avant de terminer, disons quelques mots sur l'histoire de Crémieu :

Cette antique cité l'ut d'abord habitée par les Allobroges, conquise par les Romains, puis par les Burgondes, et finalement ravagée par les Francs et les Sarrazins. C'est en 836 que sous le nom de Cremiacum elle apparaît pour la première fois dans les annales politiques, à l'occasion d'un concile ou plaid tenu par l'empereur Louis le Débonnaire et le roi d'Aquitaine Pépin, au sujet d'un conflit religieux entre le fils de l’empereur Lothaire et les archevêques de Lyon et de Vienne, Agobard et Barnare.

Cette ville, qui ne compte plus que 1,700 habitants aujourd'hui, avait une assez, grande importance (7,000 habitants), et en 1368 et 1372, Raoul de Loupy, gouverneur du Dauphiné, donne à Bonnacourse Borgide Florence l'office de maître de la monnaie de Crémieu, avec ordre d'y frapper deniers d'or appelés florets ou francs. Disons aussi qu'il y avait dix notaires en exercice, dont huit, d'après les mémoires du temps, possédaient un avoir au-dessus de 10 fr., deux se livraient au commerce, et deux autres étaient misérables !!!

La peste désola Crémieu deux fois : en 1631 et 1720, et y fit de nombreuses victimes. Il existe même sur ce fléau une légende : Le 11 août 1720, on établit un cordon sanitaire et on fit fermer les portes avec ordre de ne laisser passer personne ; mais, profitant d'une surveillance moins active, une femme ne put résister au désir d'embrasser son mari, qu'elle n'avait vu depuis plusieurs semaines, et c'est ainsi qu'elle transmit la terrible maladie à ses enfants- et qu'elle la communiqua à toute la population.

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