Notes personnelles de Pierre Charnier concernant les différences de points de vue politique entre lui et Etienne Bacot, propagandiste socialiste, fondateur de sociétés fraternelles et gérant d'une épicerie socialiste. (Bibliothèque municipale de Lyon - Fonds ancien, MS_RUDE_377_f338)
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Pierre Charnier réaffirme l'idée développée auparavant, par exemple à l'occasion de sa plaidoirie dans l'affaire Laloge, idée selon laquelle la classe ouvrière est profondément liée à la bourgeoisie; aussi écrit-il : "'l'apauvrissement de la bourgeoisie est la ruine, la famine, la mort de l'artisan".

A l'inverse, les modes d'action de Bacot que Pierre Charnier décrit ici sont concentrés sur l'unique classe ouvrière dont il tente d'alléger les charges en organisant un système de commerce fraternel.

Pierre Charnier lui reproche de remettre en cause les inégalités du système de fonctionnement de la Fabrique, ainsi que ceux des sociétés anonymes du gaz, des eaux, du chemins de fer, etc... Selon Pierre Charnier, les actionnaires de ces sociétés participent également d'un socialisme que Pierre Charnier rapproche du mutuellisme. Aussi affirme-t-il que le commerce fraternel de Bacot et autres, tel qu'il est organisé, est bien moins "communiste" que la Fabrique.

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